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Visite du Sia Villepin attend les réponses de Sarkozy à la crise du monde agricole

L'ancien premier ministre Dominique de Villepin s'est offert mercredi un bain de foule à la Chirac au salon de l'agriculture où il appelé Nicolas Sarkozy à prendre des initiatives, notamment au niveau européen, pour répondre à la crise du monde agricole.

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« Ce n'est pas un salon tout à fait comme les autres car les agriculteurs sont confrontés à une crise sans précédent », a-t-il expliqué, évoquant « la variation des prix et le revenu des agriculteurs ». « Une mobilisation s'impose pour jeter les bases d'une contractualisation entre agriculteurs, producteurs et industriels et trouver la voie d'une nouvelle régulation », a-t-il ajouté, jugeant « indispensable » une « intervention au plus haut niveau de l'Etat ».

« Je propose que la France prenne l'initiative de rassembler les chefs d'Etat européens pour mettre les questions agricoles sur la table », a lancé M. de Villepin. « C'est toujours à ce niveau-là que les choses peuvent se débloquer. J'espère que la France pèsera de tout son poids sur ces questions agricoles qui conditionnent la sécurité alimentaire et l'indépendance des Français et des Européen ».

L'ancien ministre a minimisé l'absence du chef de l'Etat à l'ouverture du salon: « L'important, ce sont les décisions qu'il annoncera samedi aux agriculteurs ».

Moins diplomate, la député Villepiniste Marie-Anne Montchamp l'a jugée « regrettable ». C'est « une tradition républicaine que le président inaugure ce salon ».

Entouré de caméras et micros, Dominique de Villepin a discuté avec des producteurs, dégusté du fromage et s'est extasié sur des animaux. « Il connaît la race des poulets. J'avais jamais vu cela », confie un producteur. La veille, des députés ont passé quatre heures à repérer le parcours de leur chef de file, a expliqué un villepiniste. Sur les cages contenant les volailles, une pancarte attire l'oeil du visiteur: « prix du président de la République ». « Alors, est-ce que vous vous présentez en 2012 ? », lance une passante. « Qu'est-ce-que vous en pensez ? », lui retourne Villepin. « Oui, oui, vous serez le plus beau des présidents », s'enthousiame-t-elle.

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